Pour Yannick Regis, tout a pris son sens à la suite d’un stage de six mois réalisé en 1998 en Suisse auprès d’une exploitation maraîchère en bio, de 40 hectares. «Le bio c’était nouveau à cette époque et tout ce qui est nouveau me plaît! Je me lance alors dans la vente directe et demi gros en bio dès les années 2000, non sans difficultés», glisse-t-il.
Du bio vers la Haute Valeur Environnementale
Si la nouveauté est synonyme de tremplin pour certains, elle est aussi considérée comme effrayante pour d’autres comme les banques, parfois frileuses de suivre des aventuriers tels que Yannick. Parvenu à son rêve, Yannick Regis décide néanmoins d’arrêter le bio en 2015 pour des raisons éthiques et se penche sur la HVE (Haute Valeur Environnement). «C’est une autre approche de l’écologie qui s’appuie sur la réduction des phytos. La certification permet d’attester que les éléments de biodiversité sont très largement présents sur l’exploitation et que la pression des pratiques agricoles sur l’environnement est réduite au minimum.»
Article complet dans lejournaldici.com [Les baies de Goji de Yannick Régis]